LIVRE V, CHAP. XI.
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On fait, en dehors, trois portiques ; l'un pour sortir de la palestre, et les deux
autres à droite et à gauche sont pour les stades : celui de ces portiques qui regarde
le septentrion, doit être double, et fort large : l'autre sera simple, mais construit
de façon qu'il se trouvera, tant le long du mur que le long des colonnes, des
chemins élevés qui auront au moins dix pieds de large ; entre les deux, se trou¬
vera un chemin bas qui sera ensoncé d'un pied et demi, dans lequel on descendra
par deux petits escaliers : ce chemin enfoncé aura, dans le fond, au moins douze
pieds de large. Par ce moyen, ceux qui se promeneront habillés, tout autour, su
les chemins élevés, ne seront pas dérangés par ceux qui sexerceront dans le bas.
Les Grecs appellent ce portique évsée (1), il couvre un stade où les athlètes peu¬
vent s'exercer pendant l'hiver.
Voici ensuite comme on fait les xistes : on plante, entre les deux portiques.
des bosquets, ou des platanes, en laissant entre les arbres, d'espace en espace
des allées, avec des places pour se reposer, faites en smalle (2). A côté du xisle
et du portique double, on laisse une allée découverte; que les Grecs appellent peri¬
dromidas (3) qui sont nos xistes découverts, dans lesquels les athlètes en sortant du
aiste couvert, viennent s'exercer pendant l'hiver quand il fait beau. Derière ce xiste
on doit construire un stade qui soit assez ample pour que beaucoup de monde puisse
s y placer et voir à l'aise les exercices de la lutte.
Telles sont les reégles qu'on doit suivre pour construire, comme il faut, les difté
rens édifices qui se trouvent dans l'enceinte des villes.
REMARQUES.
Ou sait quelle inportanée les Gres atachoient à la clébraion des jeux Oympiques; on les croroit
insiués par lecoule; ul fanent réablis par lplius, et ls voient lieu de 4 en 4 ans, ou pou paler
eraciement, de 50 mois en 50 mois, ce qui faisoit une olympiade, et c'étoit par les olyppiades
quron comptoit chez eux le temps. Sil eristoit une guere entre quelques peuples de la Gréce, lors de la
elchnion de ces jeur, on suspendoit, pendant ce tempeli, toues hosiliés pour le reprendre apré¬
kien n'éioit plus glorieus que dy ètre proclamé vainqueur. Cicéron, dans son plaidoyer pom
() Ce mot grec signifie un lieu uni aplani. L'auteur
(2) Voyez l'explication de ce mot à la fin de ce cha¬
entend ici le xiste proprement dit qui étoit couvert, lan
pitre.
dis que celui dont il parle ensuite étoit découvert et
(3) C'est-à-dire , fait pour courir tout autour.
diérent de celui-ci. Voyez les remarques à la fin du cha
pire, ainsi que la planche XVIIIme et son explication.