LARCHITECTURE DE VITRUVE.
136
pes les proporions des cymaises ou gorges posées horivontalement sur les cntablemens, tels que
els des cotés de léditce qui se joignent à celeéi dans les angles , on pouroit oroire quil veut
qu'on leur donne la mène hauteur qu'à celleci; mais je crois plutot que la hauteuir des eymaise
latérales se troure naurelement régée par cdles du fonuipice qu'l vient d'éabir. Dans e
ous, il est dir, comme le monire la 5. fg de la AlIi plunche, que la qymase u du fronispu¬
sera toujouns pls haute que la cymaise lacéele b, parce que la première es déterminde par lupe
hénuse, et laiuve par le coté du tringle qui es tonjouns plus peit, à moins qu'on ne veulle un¬
les ermaises indinées avec les hovxontdles de la maniere marquée e, qu fit qu'els penvent avoi¬
dens ce es, la mèéme hauteur Fune et laure; mas je erois q'on nén trouve qucun eremple dus
les monumens antiques qui nous restent.
Les acroères sont de petis piédestaus placés sur la corniche aus ertréinité et au milieu du fronton
ou au desis daures paries dlevées d'un édifice, comme l'indique leur nom uiré du gres tih il
serent de baée aux staues; on les a indiqués par les leures d da b, dans la bg 3 de la plandte
VI, vorea ausi les planches V., VI., VII. On diroit par les mois ympanum mediumn , que
Viruve entend quil faut donner aus acroières des angles, une hauteur égle à celede la pu¬
srande hauteu du ynpan qu est celle du nilieu ; mais comme ceté hauteur secoit dispropo¬
ionnée pour les acroèéres, il faut entendre le mot medium come indiquant le milieu ente l
summum et l'imume, par-conséquent la moité de la hauleur du tympan.
Viuruve vent que louies les pariés qui son au-desus des chapiteaus des colones, 'est à due
Feniahlement et le fromon , sient inchnés en svant, la douiéme parié de leur haitemr pau¬
que des deus lagnes qui patent de leil lorsq'on regrde un édifice, elle qui séend ves l.
haut sera benucoup plus longue que celle qui iouchea le bas, et fera que les objeis devés patd
tront renversés en arrière.
Perault veut encore donner ici une lecon à Viruve, mais très mal à propos, suivant sa comtum¬
« La véritable raison de ce racourcisement des choses élevées a étée, ditil, eiplquée di-devant qun
à on à parlé de la diférente diminution du haut des colonses suivant leur diférente hauteur, q.
3 est le rérécisement de Fangle. Celle que Virure raporte ici, qui es la longueur des lige¬
D Fest point vraié par ce que, quelqués soient les hignes visuelle, tant qu'elles feront un men
D andle jeles représenteront ioujous à Fail ume mènie grandeu, ) ce qui est vrai et Vinutes¬
voit comme lai, que la longueur plus ou moins grande des lignes visuelles qui forment un aug
n'oporte aucun changement dans finclinaison de F'angle : ausi ce n'est pas cela qu'il a vouti u.
jci,; il entend que quand on regarde un édifice, surtout si c'est d'un peu près, les objels qu iun
dlerés paroisent renversés en ariére (a); et c'est pour obier en quelque laçon à ce mauvais eit
quil veut que tous les membres dlevés soient un peu inclinés en avant, c'est-à-die la domm¬
beaucoup plus longae que cele qui touchera le bas ; e quitaie
() éxeocripes sinibe le aite, le ommet, en genel les epuré
vrai. Mais on voik qu'il ne dit pas ici un seul mot des angles visneb¬
mités d'un objet.
continue en ces termes : ila que longior oisus linea in superiorem paten pe
(2) Voici comme s'esprime Vitruve. Cum steterimus contra frontes,
cedit : ces parties supérieures étant plus éloignées de l'oil, resupime¬
quand on est vis-à-vis d'un édifice ; ab oculo linee due si extensge fuerin
facit speciem, fait que ces membres paroissent renversés en amaet
et una tétigeritimam operis partem, allera summan, qua summam tetigerit longior
fet ; des deux lignes qui partent de l'eil, celle qui s'étend vers le haut sera
Par