INTRODUCTION.
trop de sévérité de telles conclusions, l'entre
prenne, j’y consens, et que par cette route il
arrive, s’il le peut, à la célébrité.
Après avoir exposé ce qui concerne les pro
portions chimiques, j’ai essayé de démon
trer que la manière dont jusqu’à présent on a
expliqué le phénomène de la chaleur et de
la lumière dans la combustion, est mainte
nant contraire à des faits bien constatés, et
par conséquent inexacte. J’ai essayé de dé
duire le phénomène du feu dans la combus
tion du principe qui le produit dans la
décharge électrique et dans le tonnerre ; j’ai
introduit, au lieu d’une hypothèse qui ne
suffit plus, une autre qui, jusqu'’à présent,
est conforme à l’expérience acquise, mais qui
peut-être sous peu aura le sort de la première,
et ne sera plus d’accord avec une expérience
plus étendue.
La nouvelle explication a naturellement
conduit à des conjectures sur la manière dont
les corps sont électriques, à des essais pour se
représenter ce que c’est qu’un corps électro-po
sitif et électro-négatif, et à l'examen de l'in¬