DES PROPORTIONS CHIMIQUES.
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les acides, mais qui néanmoins n'en sont pas at
taqués, Se trouvent dans un pareil état d'union
très-intime entre leurs principes constituants,
comme, par exemple, le feldspath, le spinelle,
l'oxide d’étain, etc., qui, à l'état où on les
trouve dans la nature, résistent à l'action des plus
forts acides? Toutefois le degré d'indifférence
électro- chimique auquel on peut ainsi réduire
des corps composés, varie beaucoup ; et il faut
en conséquence, pour la détruire, l'action de réac
tifs électro-chimiques plus ou moins forts. Les
oxides de chrôme et d'étain et la zircone ne recou
vrent jamais, par la voie humide, les affinités que
leur a fait perdre la chaleur du feu. L'alumine,
l’oxide de fer, etc., qui, après avoir été calci
nés, ne sont plus attaqués à froid par de faibles
réactifs, peuvent être dissous par des acides
forts à la chaleur de l'ébullition, et même à une
chaleur tempérée longtemps entretenue. Cer
tains sels, comme l'alun, le vitriol de fer, etc.,
qui ont été privés de leur eau par la calcination,
semblent avoir en même temps perdu leur affi
nité pour l'eau et leur-solubilité dans ce liquide :
ils s’y précipitent sans qu'il se manifeste la moin
dre action réciproque ; mais s’ils y restent long
temps, ils reprennent peu-à-peu leur eau de cris
tallisation et se dissolvent. Le gypse, exposé à
une chaleur de 110°, perd son eau, mais la re
prend après s'être refroidi : cependant, si on
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