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DES MACHINES.
la tige de la soupape 66. Pour donner à ces deux tiges un mouvement
de va et vient, en interceptant la communication de l’air extérieur avec
l'intérieur de la boîte à vapeurs, on les fait passer dans deux boîtes à
calfat EG, E'G', fixées l'une sur le compartiment c', l'autre sur l'extrémité
du canon. A l’inspection d’un dessin de Machine à feu, on comprendra
facilement par quel mécanisme la Machine donne aux tiges des soupapes,
un mouvement alternatif, semblable à celui d’un piston de pompe.
Des régulateurs.
341. Les régulateurs des Machines à feu ont pour objet de régler ou
de modérer la formation des vapeurs, et l’action de ces vapeurs sur le
piston du cylindre; ils avertissent le chauffeur (c’est ainsi qu’on nomme
celui qui entretient le feu sous la chaudière), s’il faut augmenter ou
diminuer l’intensité de la chaleur. Un registre ou soupape, placé à la
naissance de la cheminée, s’ouvre plus ou moins, et règle le courant
d’air qui convient au fourneau. La grandeur des soupapes et leurs di
stances aux orifices par lesquels la vapeur passe de la chaudière dans le
cylindre, du cylindre au condenseur, et de la bache d’eau froide dans
le tuyau injecteur, déterminent, pour une résistance donnée, la vitesse
du piston du cylindre à vapeurs. On donne le nom de régulateur au
mécanisme qui transmet une partie du mouvement du piston de la
Machine à feu, à la tige d’une soupape, pour donner moins ou plus d’ou
verture à cette soupape, selon que le piston a lui-même trop ou trop
peu de vitesse. La fig. (a), pl. 15, représente un régulateur appliqué à
la tige verticale d’une soupape quelconque m.
Mécanisme par lequel on règle les ouvertures des soupapes dans les
Machines à feu, fig. (a), pl. 15.
342. Une soupape m est destinée à régler le mouvement d’une Ma
chine à feu; elle doit s’ouvrir plus ou moins selon que ce mouvement
augmente ou diminue. Pour produire cet effet, le piston du cylindre à
vapeurs communique un mouvement de rotation à l’axe vertical ab
(fig. a); une bride ef, fixée sur cet axe, est percée en e et fpour recevoir
les axes de deux leviers peg, q/h fixés à une couronne cd par les deux
branches ch, dg, et terminés par deux poids ou boulets p et q. La cou
ronne cd porte sur son centre un petit cylindre creux r qui glisse à
frottement sur l’axe ab, et entraîne dans son mouvement le levier kl,
auquel la tige de la soupape m'est fixée. Les leviers et leurs branches