ASTRONOMIE
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menées aux points d'observation ; et h, h' les hauteurs de l'astre.
Ces hauteurs étant complémens des distances au zénith, on aura
h+ h= 100—4 + 100— 4=200— (3+*)
Ce qui donne pour la valeur de A
A= 2 + 2" — 27
On a donc la parallaxe horisontale P par cette formule
4 + 3 — 29
T
sin. sin.
Prenons pour exemple les observations de Waigenthurn et de
Lacaille sur la parallaxe de Mars.
Distance de mars au zénith devant le Cap de Bonne-Espérance,
le 6 octobre 1751.
5— 27°,8231.
Distance de mars au zénith, de Stockolm,
75,8168
le même jour.
Ce qui donne.
4+= 103°,6399
Sin. 8 = 0,4232
Et d'après les tables trigonométriques..
Sin. 3’= 0,9287
37°,6852 australe
Latitude du Cap de Bonne-Espérance.
65°,9444 boréale.
Latitude de Stockholm
2 —105°,6296
Somme des latitudes ou valeurs de l’angle,
D'où l'on tire
20— (* +1)= 0°,0105.
C’est la parallaxe observée : en substituant les valeurs dans la for
mule, il vient
0°,0103
P
0, 007
1,3519
C’est-à-dire qu’à l’instant des observations, la parallaxe horizon
tale de Mars était de 76 secondes décimales.
Cette méthode suppose que la parallaxe hosizontale d’un astre es t
la même pour tous les points de la terre, quand sa distance ne
varie pas. Or on a en général
D
sin. P
sin. P=