EXAMEN DE L’OPINION
ce S eſt à la force de l’impreſſion qu’elle fait ſur le
point C ſuivant CQ, comme CH à CQ: Donc la
puiſſance R eſt auſſi à la force de cette même im-
preſſion, comme CG à CQ; c’eſt - à - dire, comme
CG à DP; puis que les triangles GPD & HQC
ſemblables, & GD égale à CH, rendent DP égale
à CQ. On vient de voir encore que cette même
puiſſance R eſt à la force de l’impreſſion qu’elle fait
ſur ce même point C ſuivant CP, comme CG à CP: Donc la puiſſance R eſt à la ſomme, où à la diffé-
rence des forces de ces deux impreſſions faites ſur
le point C ſuivant CP & CQ, par elle & par la puiſ-
ſance S, comme CG à la ſomme, où à la différence
de ces deux lignes. Or (fig. 18.) la ſomme de ces
deux lignes, où (fig. 19.) leur différence, eſt égale
à la diagonale CD du parallelogramme GH; & (fig. 18.) la ſomme, où (fig. 19.) la différence des
forces de ces deux impreſſions, eſt auſſi égale au
poids T: Donc la puiſſance R eſt au poids T, com-
me CG à CD: On vient de démontrer (n. 1.) que
cettemême puiſſance R eſt auſſi à la puiſſance S, com-
me CG à CH: Donc les puiſſances R & S, & le
poids T ſont entr’eux , comme les lignes CG, CH,
& CD: & par conſéquent ce poids eſt à chacune
d’elles, comme la partie CD de ſa ligne de direction
à chacune des parties de leurs cordes, qui font les
côtez du parallelogramme GH, dont elle eſt diago-
nale. Ce qu’il faloit démontrer.
178.1.
DES POIDS
ſoutenus avec
des cordes ſeu-
lement
DES POIDS
ſoutenus avec
des cordes ſeu-
lement.
On voit de-là, que ſi par le point C où ſe com-
muniquent les deux cordes qui ſoutiennent quel-
que poids que ce ſoit, on fait MN perpendiculaire à
la ligne de direction de ce poids, & qu’aprés avoir pris
de part & d’autre ſur cette ligne CM & CN ègales en-
tr’elles, on faſſe aux points M & N les perpendiculaires