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ple , n'ont que des rapports très-éloignés
avec ceux des montagnes des Gates; ces der
niers sont actifs, belliqueux;.... les premiers
sont inactifs, mous et sans énergie.
L'Arabe, habitant des plaines très-chaudes,
devroit être naturellement mou et inactif;
mais son genre de vie errante et vagabonde
lui donne beaucoup d'activité : occupé con
tinuellement de pillage, il devient brave et
belliqueux.
Les passions ne modifient pas moins les
autres causes dont nous avons parlé. Ces
Arabes, enflammés par le génie de Maho
met, devinrent des conquérans auxquels
rien ne put résister : ces Romains, jadis si
fiers et si belliqueux, ne sont-ils pas devenus
le peuple le plus doux et le plus efféminé?
Le philosophe, dans l'étude de l'homme
ne doit jamais perdre de vue ces différentes
considérations ; il y trouvera les causes du
perfectionnement et de la dégénération des
facultés corporelles, intellectuelles et mo
rales de l'homme social.