Full text: Tome Troisième (3)

DES ÉTRES ORGANISÉS. 
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seule arme pour se défendre de leurs enne 
mis nombreux. 
L'espèce du chien est peut-être celle qui se 
perfectionne et se dégrade de la manière la 
plus étonnante. Il n'y a nulle comparaison 
entre les grandes races et les petites, entre 
un grand danois, un énorme bouledogue et 
un petit bichon. 
Les mêmes observations ont lieu relative 
ment aux espèces les plus foibles de nos ani 
maux domestiques, les lapins, les cochons 
d'Inde, les coqs, les pigeons, les canards;.... 
elles se perfectionnent ou se dégradent de la 
manière la plus étonnante. 
Tous ces effets ont été portés à un tel point 
chez la plupart de nos animaux domestiques, 
qu'il en estplusieurs dont on ne connoît plus 
le type primitif, tels que les espèces du chien 
du cheval, du chameau.... 
Ce que nous venons de dire de nos animaux 
domestiques doit s'appliquer également à 
ceux qui ne demeurent pas avec l'homme 
mais on n'a pas d'observations assez précises 
à cet égard. Nous allons donc y suppléer par 
l'exposé de quelques faits que nous ont rap 
portés les voyageurs : nous nous attacherons 
principalement à ceux qui concernent les es 
pèces les plus célèbres par leur intelligence.
	        
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