CONSIDÉRATIONS 
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pèrent dans toutes les parties du corps, mais 
principalement dans le systême capillaire , dans 
le systême muqueux, dans le systême glandu 
leux ;.... des portions d'oxygène entrent dans 
ces nouveaux produits, et laissent dégager une 
grande quantité de calorique. 
IV. L'acte de la nutrition , qui s'opère dans 
toutes les parties du corps, est toujours accom 
pagné de dégagement de calorique ; car, cette 
nutrition ne s'opère que par la solidification des 
parties liquides qui cristallisent et se combinent 
avec les parties solides du corps. Or, tout li 
quide qui se solidifie, laisse dégager du calo 
rique : cette cause doit donc produire de la 
chaleur dans toute l’économie animale. 
Mais dans le même instant qu’il se combine 
diverses parties pour la nutrition, le mouve 
ment des liquides en dégage d'autres qui étoient 
solidifiées. Cette opération doit être également 
accompagnée de dégagement de calorique. 
V. La chaleur est plus considérable chez l’a 
nimal éveillé que chez celui qui dort. 
Elle est encore plus considérable chez l’ani 
mal qui agit que chez celui qui n'agit pas. 
Nous avons vu que le principe du mouve 
ment des animaux paroît résider dans le galva 
nisme que leurs diverses parties exercent les unes 
sur les autres. Les nerfs et les autres parties,