Full text: Tome Premier (1)

SUR LES ÉTRES ORGANISÉS. 
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« dits; ils sont remplacés dans les vrais qua 
« drupèdes par les caroncules mammillaires, et 
« ils manquent dans les cétacés. » 
Gall a cru pouvoir reconnoître à l'extérieur 
de la tête de l'homme, ses principales passions 
et affections, par des protubérances différentes, 
ou enfoncemens, qu'il a observés à la surface du 
crane, ce qui indique les mêmes dépressions ou 
élévations dans la substance du cerveau. 
Soemering a fait une observation particulière 
sur la grosseur des nerfs, relativement aux fa 
cultés intellectuelles. L'animal a en général d'au 
tant plus d'intelligence, que ses nerfs sont plus 
petits. L'homme, le singe ont les nerfs petits, 
tandis que le cochon, et tous les animaux les 
plus stupides les ont très-gros... Le fait observé 
par Soemering, paroît certain, mais la cause en 
est inconnue. 
Toutes ces notions sont sans doute peu satis 
faisantes ; mais c'est tout ce que nous savons dans 
une matière aussi difficile, et il ne faut négliger 
aucunes données. 
Mais chez les dernières classes de l'animalité, 
telles que les hydres ou polypes, les rotifères, les 
tardigrades... qui n'ont point de cerveau ni de 
systême nerveux , quels seront les organes de la 
sensibilité ? quels seront les sens externes ? où 
sera leur sens interne ? Que deviendra ce sens
	        
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