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SUR LES ÉTRES ORGANISÉS.
intérieures, et de les maintenir chacune à leur
place ;
La seconde est de les défendre des impressions
de l'air et de tout autre accident.
La peau a une grande élasticité comme l'on
sait. Dans la grossesse elle se distend prodigieu
sement, et après l'accouchement elle revient à
peu-près à son état naturel.
On distingue dans le derme deux surfaces ;
l'une intérieure, qui tient par des tissus cellu
laires aux parties internes , telles que les muscles.
L'autre externe, qui est placée sous l'épi
derme. Celle-ci présente des phénomènes par
ticuliers que nous examinerons bientôt.
La nature de la peau est encore peu connue.
Lorsqu'on la dissèque, on y apperçoit des es
pèces d'aréoles ou cellules, dans lesquelles se
logent la graisse et la gélatine : car la peau,
sur-tout chez les animaux gras, contient une
grande quantité de ces deux substances ; c'est
ce qui lui donne ce moëleux et ce velouté qu'on
admire dans une belle peau.
Les tissus qui constituent les parois de ces
aréoles, paroissent un tissu cellulaire très-dense,
qui se rapproche de la nature du systême fibreux.
Dans quelques endroits, comme à l'extrémité
des doigts, la peau devient fibreuse ; dans les
autres endroits, la peau n'a pas les fibres lon¬