SUR LES ÉTRES ORGANISÉS.
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panouit en une espèce de membrane , qui se
loge dans une rainure appelée cicatricule, creu
sée à l'extrémité de la grosse partie de la fêve. Il
est adhérent à cette rainure par un prolongement
applati , fait en forme d'arc de cercle. Mais en
le détachant avec précaution, on voit qu'il s'in
sinue dans le chorion à l'extrémité m de la cica
tricule, du côté de l'origine du cordon.
Le cordon se confond ici avec le chorion, qui
acquiert une épaisseur assez considérable. Il s'é
tend du côté de la radicule rr, située dans une
fossette au milieu de la fêve, au côté opposé au
lieu de l'origine du cordon. Il forme une loge co
nique, dans laquelle la radicule se trouve nichée.
Cette radicule qui a elle-même la figure d'un
cône applati, dont la longueur seroit de deux li
gnes, est enveloppée exactement dans cette loge.
J'ai ouvert un très-grand nombre de ces fruits
dans tous les états, avant la maturité et dans la
maturité. Je n'ai jamais pu appercevoir aucun
indice d'insertion du cordon, ni dans le foetus,
ni dans les cotyledons. La radicule très-exacte
ment resserrée dans sa loge, y est continuelle
ment humectée par les membranes séreuses du
cordon et de l'amnios. Elles humectent égale
ment les cotyledons.
Ces faits confirment ceux que j'avois vus dans
les autres fruits. La radicule y est également ren¬