DE LA NATURE VÉGÉTALE. 
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distinctes, répondant exactement aux 
équinoxes et aux solstices, et décrivant 
leurs révolutions aussi régulièrement que 
l'astre du jour autour de notre sphère, ils 
modifioient graduellement par les souf 
fles intermédiaires de chaque quart de 
cercle, les températures qui ne pouvoient 
éprouver de transition sensible, sans faire 
souffrir aussitôt une partie de la terre. 
Cet heureux ordre de choses a existé, 
on ne peut en douter; il entroit d'ailleurs 
dans les plans de la création : sa conser 
vation harmonique y étoit attachée. Mais 
cette régularité des saisons s'est-elle con 
servée jusqu'à nos jours sans altération? 
Les températures jouissent-elles de leur 
première intensité, ou ont-elles décli 
né... Depuis les rivages de la Chine jus 
qu'à ceux de la mer Atlantique, et depuis 
les bords de la mer Glaciale jusqu'à ceux 
de la Méditerranée, une voix générale 
répond, que tout est changé et altéré...