DE LA NATURE VÉGÉTALE. 
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incomplète ; ils manqueroient de cette 
suite, qui est indispensable pour acqué 
rir des certitudes, et pour déterminer 
ensuite des applications sûres. 
C'est au contraire au siège du Gouver 
nement, et à l'aide de tous les moyens 
dont il peut disposer, que s'élèvera cet 
édifice de la physique végétale, science 
qui doit de nouveau couronner le front 
de nos montagnes et parer les vallées et 
les plaines de leurs brillants attributs. 
Une institution centrale, embrassant les 
concordances des trois règnes, à travers 
la perspective des premières époques de 
la création, vers laquelle se réfléchiroient 
de tous les points de la France et du 
globe même, les observations et les dé 
couvertes hydro-végétales et météorolo 
giques; voilà ce qu'il conviendroit d'a 
voir : ce foyer lumineux renverroit à son 
tour les notions acquises, lesquelles par 
une successive réciprocité recevant de