DE L'ANATOMISTE.
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haut en bas, et de l'autre que l'on brise portion de l'os de
la pommette pour mettre à nu la temporale profonde anté
rieure ; 7°. la sous-orbitaire , qui naît à peu près à la
même hauteur que l'alvéolaire, mais qui se porte dans une
direction différente et va gagner le canal sous-orbitaire
unie dans cetrendroit au nerf du même nom. Lorsqu'on
veut suivre cette artère plus amplement , il faut mettre
à découvert le plancher de ll'orbite , briser même portion
de l'os maxillaire, let terminer son étude en la poursuivant
sur la face sous le muscle canin.
Quant aux artères palatine , vidienne, ptérigo-palatine
et sphéno-palatine, on ne peut les suivre qu'en brisant la
presque totalité de la mâchoire supérieure : on voit alors
chacune de ces artères se porter dans un canal particulier,
dont l'ostéologie doit retracer la direction à la mémoire ;
car, nous le répétons, sans cette connoissance, il seroit
très-difficile de faire ces artères. Nous observerons, ce
pendant, que la palatine s'introduit dans le canal palatin
et reparoit à la voûte du même nom, cachée par la mem
brane palatine, qu'il faut enlever : que la sphéno-palatine
pénêtre par le trou du même nom, pour se porter sur la
membrane pituitaire ; que la pharyngienne supérieure, et
la ptérigoïdienne, ou vidienne de quelques-uns, va gagner
le canal du même nom : enfin, que la ptérigo palatine, qui
est regardée comme la terminaison de la maxillaire interne,
s'enfonce et parcourt le canal du même nom.
Je place ici la sphéno- épineuse, quoique par ordre
d'origine , elle soit la première dont les auteurs fassent
mention. Puisqu'on ne peut la faire qu'après la prépara
tion de toutes les autres, ses divisions se faisant toutes
dans le crâne, il faut nécessairement scier cette boite os
seuse pour les suivre. On peut donc, ou procéder de suite
à l'ouverture du crâne pour étudier la sphéno-épineuse, ou
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