MANUEL
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mande sont relatives à la disposition des tendons de ses
deux extrémités. La supérieure en a deux, dont un glisse
tout le long de la coulisse bicipitale ; arrivé à l'articulation,
il perce la capsule , et se place, à droite et à gauche, sur la
circonférence de la cavité glénoïdale. Suivez-donc la dis
tribution que je viens d'indiquer; ouvrez la capsule, pour
voir la manière dont se comporte ce tendon, et n'oubliez
pas cette circonstance, pour prendre une bonne idée de sa
situation et de ses rapports.
L'extrémité inférieure du même muscle, au contraire, n'a
qu'un seul tendon qui se cache, au pli du bras, sous la masse
de plusieurs autres muscles. Contentez-vous d’enlever le
tissu cellulaire qui le recouvre en partie, et remettez à voir
son insertion au radius, lorsque vous ferez les muscles de
l'avant-bras.
Du coraco-brachial, et du brachial antérieur. Le premier,
placé au côté interne du biceps, est appliqué dans toute
sa longueur sur l'humérus. Détachez la peau en dedans du
bras ; enlevez les vaisseaux et le tissu cellulaire qui cou
vre un peu le coraco-brachial dans sa partie supérieure. Ne
cherchez pas à séparer son extrémité supérieure de la courte
portion du biceps, ils sont naturellement unis ; mais coupez
ce dernier en travers dans sa partie moyenne, et renversez-en
les portions, pour bien voir d'ailleurs le brachial antérieur,
que le lambeau inférieur couvre en partie. Il ne faut de
même pousser la dissection de l'extrémité inférieure du
brachial, que jusqu'aux environs de l'articulation.
Du triceps brachial. Ce muscle occupe toute la partie
postérieure de l'humérus, et rien n’empêche qu'on ne puisse
le voir dans toute son étendue, par le seul isolement de la
peau : il faut seulement avoir l'attention de bien séparer les
trois portions qui le terminent supérieurement, dont la plus
longue s'attache à l'omoplate, dans l'intervalle des deux mus¬