ECOUL. PAR LES PETITS ORIFICES.
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357. Appliquons cette théorie à quelques exemples.
I. Si le vase est un prisme ou un cylindre vertical, l’aire
K est constante et égale à la section horisontale du corps.
Ainsi on a
2K
dz
K
V(h—2) + C.
KV(g)
Kyagj) Vh—2
Lorsque le tems t est nul, l’abaissement z de la surface
supérieure du fluide est nul : ainsi on a en même tems
z= o et t—o; cette condition détermine la constante C,
et donne pour le tems de l’écoulement d’une hauteur z
de fluide
2 K
h-Vh—z.
KV(28)
On peut trouver aisément le tems de l'écoulement
total; il ne s'agit pour cela que de faire z —h, et on a
2h
. Ce tems est double de celui qui a
t
été trouvé (556) pour le cas ou le vase reste constamment
plein.
II. S'il s'agissoit en général d'un solide de révolution,
dont l’axe fût vertical, K seroit l’aire d’un cercle qui
auroit pour rayon l’ordonnée y de la courbe génératrice ;
on auroit donc K—xy2, et l'équation (a) donneroit
ydz
KV(2gJVG—2
Il faudroit mettre pour y sa valeur déduite, en fonction
de z, de l’équation de la courbe génératrice, et in
tégrer : en complettant l’intégrale de manière à avoir en
même tems t =0, et z=0, on auroit par là t en fonction
de 2.