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EcOUL. PAR DES ORIFICES HORISONTAUX.
important de bien distinguer. T'antôt on a pour but de
considérer les espaces décrits par une molécule dans des
tems successifs; nous affecterons du signe / les intégrales
que cette circonstance introduira ; tantôt aussi on consi
dère, au même instant, deux molécules de la masse fluide,
déterminées par des valeurs de z différentes : nous em
ploierons la caractéristique S pour désigner les intégrales
qui se rapportent à ce cas, et qui sont uniquement re
latives à là forme du vase, et absolument indépendantes
du tems et du mouvement.
524. Cette notation établie, considérons le mouvement
de la tranche VT au bout du tems t; la vitesse « de
cette tranche s’accroîtra de dy dans l'instant dt qui suit,
-dt, puisqu’ici on ne considère que la va
ou plutôt
dt
riation que v éprouve lorsqu’il s’agit d’une même tranche
de fluide. Or, s’il n’y avoit aucune action des molécules
les unes sur les autres, l’accroissement de vitesse seroit
gdt; d'où il suit que durant le tems dt la tranche T
perd, en vertu de cette action mutuelle, la vitesse...
do
dt. Par le principe de d'Alembert (229) si
chaque tranche n'étoit mue que par la force verticale
l'équilibre auroit lieu : pour exprimer cette con
dt
dition, il faut recourir à l'équation (6, 270) et faire X—o,
la densité D étant — 1, on
Y=0, Z—g
trouve
.
PS(g.
L'intégrale doit être prise depuis la surface AB du fluide