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PRINCIPE DE D'ALEMBERT.
257. Jusqu'ici nous avons fait abstraction du poids des
cordons; il ne seroit guère plus difficile d’y avoir égard.
En effet, prenons d’abord le cas de la poulie; représentons
par p la masse de l'unité de longueur du cordon, et par à
sa longueur entière diminuée de la partie BFC; soit z la Tig rrx
longueur Bm de la partie de ce cordon qui est du côté du
poids P; a —z sera Cm’, c’est-à-dire celle qui est de
l'autre côté au bout du tems t : les poids respectifs de ces
cordons sont donc pz et p (a—z). En raisonnant comme
ci-dessus (252), on verra qu'on a
v. effectives.
v. imprimées.
masses.
m +pz...........4 gdt..........4 de
m + p(a—z)....v—gdt.....dy.
L'équilibre entre les forces imprimées et les forces effec
tives, prises en sens opposé, donne
m — m p22a) gat.
do
m+ m' + pa
On intègre cette équation en la multipliant par vdt — dz,
et on trouve, tout calcul fait,
pa
m + m' pa
Lorsque la vîtesse est nulle en même tems que z, on a
C—o: on détermineroit aisément dans tout autre cas
la valeur de la constante C. Pour obtenir une relation
pour v, et il ne s'agit plus que
entre z et t, on met
dz
d'intégrer une fonction de la forme Adt
Veresty)
ce qui n'offre aucune difficulté,