Fig. tor.
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DYNAMIQUE.
VI. Pendule simple.
194. Appliquons ce qui vient d'être dit au cercle :
soit un point matériel pesant Q lié à un fil QO,
inextensible et sans pesanteur, dont l’extrémité O est
fixe, on donne à ce systême le nom de PENDULE SIMPLE.
Prenons le point le plus bas A pour origine, et la
verticale AO pour axe des x ; ainsi AG — x, GM=y
et AM — s, M étant le lieu du mobile au bout du
tems t, et Q le point de départ; AD=b, et le rayon
AO — r. La vîtesse que le mobile a en M dans le
sens de la tangente étant due à la hauteur DG, on
a v—V(2gXDG), mais DG — b — a; donc on a
- ds
- ds
Vx), d'ou di
dt
V28(-x))
comme l'arc s décroît lorsque le tems t augmente, nous
mettons ici le signe —. Cela posé on détermine ds en
fonction de x et dx, car l'équation du cercle donne
rdx
rda
y 2rax, ds—
V(2rx—x2)
Y
En substituant, on a donc
— rda
dt
- ...... (1).
V2rx—x).2g(6-x))
C'est de l'intégration de cette équation que dépend la con
noissance du mouvement du pendule. On doit remarquer
avant tout que lorsque le mobile sera arrivé en A, il aura
dans le sens horisontal une vitesse due à la hauteur AD,
de sorte qu'il sera dans le même état que si , placé en A,
on le tiroit du repos en lui communiquant dans le sens ho¬