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MOUVEMENT RECTILIGNE ET VARIÉ.
développemens, pourvu qu’on attribue à r une valeur assez
petite pour que le mouvement soit continuellement accé
léré ou retardé durant ce tems, ce qui est toujours pos
sible. Il résulte de là que y est toujours compris entre
ft-+r.flt- etc. et f't— 4r.ft- etc.
Mais plus r est petit plus ces deux développemens appro
chent de la valeur de leur premier termef't, sans toutefois
cesser de comprendre entre eux la valeur de v; donc on a
; ce qui est conforme à ce qu'on a vu (149).
On pourroit objecter contre notre démonstration les
cas où le développement de Taylor est en défaut, et
ceux où on veut la vîtesse du mobile à l’instant où elle
est un maximum ou un minimum. Voyez à cet égard
un mémoire de M. Ampère, page 160 du 13°. journal
de l’Ecole Polytechnique.
Faisons pour la force accélératrice un raisonnement ana
logue. Soit v = Ft la valeur de la vitesse au bout du
tems t, d’un mobile animé d’un mouvement varié quel
conque. Si on conçoit, comme ci-dessus, deux tems égaux
représentés par », dont l'un expire avec le tems t, et dont
l’autre succede à ce tems ; il est aisé de voir qu’au com
mencement du premier la vitesse sera F(t— r), et que
pendant cet intervalle, elle recevra l'accroissement
Ft— F(t— r)= r. Flt—1.Flt- etc....(1).
Pareillement la vitesse acquise pendant le second tems
sera
F(t+2) — Ft — r. Ft+ 472. Flt-+- etc.....(2).
Or si la force cesse de varier au bout du tems t, l'ac
croissement de vitesse pendant le tems ? qui suit sera or,