LIVRE X.
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REMARQUES DES NOUVEAUX ÉDITEURS
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Nous avons cru devoir profiter, jusqu'à la fin, des notices précieuses dont notre confrère
M. Titeux nous a autorisés à faire usage, et nous terminons cet ouvrage par les remarques
suivantes :
Végèce, dans le XXIe chapitre du IVe livre des Institutions militaires, fait connaître les
moyens qu'on emploie pour s'opposer aux effets des Hélépoles et ceux propres à les anéantir.
Le premier moyen, dit-il, c'est de chercher à les brûler. Il rapporte ensuite celui qu'em¬
ployèrent les Rhodiens, mais autrement que Vitruve : suivant lui, ils creusèrent un souter¬
rain par dessous l'endroit où devait passer cette machine; quand elle y fut parvenue, elle
s'enfonça tout-à-coup, et il fut impossible de l'en tirer.
Pour prouver combien l'intelligence et la présence d'esprit sont nécessaires à ceux qui dé¬
fendent les places assiégées, Vitruve cite encore, pour exemple, ce qui s'est passé pendant le
siége de Chio. Les ennemis voulant s'approcher de cette ville avec leurs vaisseaux, et y péné-
trer au moyen des machines nommées Sambuques, qui étaient, à ce qu'il paraît, des échelles de
cordes dont on se servait sur les navires pour escalader les murs, et qui, étant dressées,
avaient une forme triangulaire semblable à celle de l'instrument de musique appelé sambuque,
dont on a parlé dans le premier chapitre du livre VI; les habitants de Chio ayant découvert les
projets de l'ennemi, jetèrent pendant la nuit quantité de sable, de terre, etc., dans la mer,
vis-à-vis de leur muraille : tellement que les vaisseaux de l'ennemi s'approchant de la ville,
échouèrent sur ces bancs. Les assiégés incendièrent alors leur flotte en lançant dessus des
flèches enflammées, que Vitruye nomme malleoli. Perrault a rendu ce mot par des brulots,
nous l'avons traduit par flèches incendiaires, d'après ce que dit Végèce, chap. XVIII, liv. III.
On voit aussi dans Nonnius que c'étaient des machines enflammées par une composition combus-
tible dont elles étaient entourées. Ammien Marcellin dit qu'elles étaient ferrées par le bout,
qu'on les lançait avec des arcs, et que, s'attachant aux machines de guerre ou aux navires
elles les mettaient en feu.
1871
Ces différentes machines de guerre rendaient les siéges des anciens pour le moins aussi
meurtriers que les nôtres. Ils en avaient de tous les genres, tant pour l'attaque que pour la
défense, dont les effets étaient étonnants. Les siéges de Rhodes, de Chio et de Marseille, dont