Full text: Vitruvius: Les dix livres d' architecture de Vitruve

VITRUVE, 
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191Ov 
CHAPITRE X. 
 
5 
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DES ROUES ET DES TYMPANS QUI SERVENT A MOUDRE LA FARINE. 
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Les roues dont nous venons de parler servent aussi à élever l'eau des rivières. 
On attache à la circonférence de la roue des ailerons qui, étant poussés par le 
courant de l’eau, font tourner la roue, en sorte que, sans qu’il soit besoin d'hom¬ 
mes pour faire aller la machine, les caisses puisent l'eau et la portent en haut. 
Les Moulins à eau (1) sont presque faits de la même manière. Il y a cette 
différence que l'une des extrémités de l'essieu passe au travers d'une roue à 
dents (2), qui est posée à plomb et en couteau, et qui tourne avec la grande roue 
joignant cette roue en couteau. Il y en a une autre plus petite, dentelée aussi (3 
et située horizontalement, dont l'essieu à son extrémité d'en haut a un fer en 
(1) J'ai corrigé cet endroit selon Turnèbe et Sau¬ 
maise, qui lisent hydromylæ, qui signifie des meules 
que l'eau fait aller, au lieu de hydraulæ, qui signifi¬ 
simplement des machines faites avec des tuyaux qui 
conduisent l'eau. 
(2) Il y a un texte, axis habens typanum inclusum 
pour dire tympanum habens axem inclusum. La chose 
est trop claire pour pouvoir douter qu'il ne faille 
ainsi traduire cet endroit. 
(3) La roue de nos moulins qui est située hori¬ 
zontalement, et que l'on appelle la lanterne, n'est point 
dentelée, mais composée de fuseaux qui joignent en¬ 
semble deux madriers que l'arbre de fer qui soutient 
la meule traverse aussi par le milieu; mais il faut 
supposer que Vitruve a décrit ces roues un peu négli¬ 
gemment, en ne distinguant pas la roue à dents'ap¬ 
pelée hérisson d'avec le pignon ou lanterne, et com¬ 
prenant sous le nom de dent tout ce qui accroche 
comme les véritables dents, ou qui est accroché 
comme les fuseaux des lanternes ou des pignons; il 
est aisé de comprendre que cela ne peut être précisé¬ 
ment et à la lettre ainsi que Vitruve le dit, parce 
que des roues dentelées ne se peuvent faire remuei 
l'une l'autre commodément. Il n'y a pas d'apparence 
non plus que cette seconde roue ou lanterne soit plus 
grande que celle qui la fait aller: car si cela était, la 
meule tournerait plus lentement que la roue qui est 
dans l’eau, ce qui ne doit pas être. C'est pourquoi 
il y a apparence qu'il faut lire : minus item denta¬ 
tum planum est collocatum au lieu de majus
	        
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