LIVRE X.
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EXPLICATION DES PLANCHES
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DES CHAPITRES I, II, III, IV, VET VI.
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RELATIVES AUX MACHINES POUR TIRER ET ENLEVER
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REMARQUES PRÉLMINAIRES.
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On entend par MACHINE, ce qui sert à transmettre l'action d'une puissance sur une résistance
en général. Par son moyen, on augmente et on règle les forces mouvantes.
Les forces de l'homme étant bornées, il ne peut porter qu'un léger fardeau; mais son génie
a su les augmenter par le secours des machines. Plus rien alors ne lui a été difficile ; il a
transporté les fardeaux les plus lourds, il les a élevés à de grandes hauteurs. C'est surtout
pour l'architecture que l'art de les employer lui est devenu nécessaire et a pris de l'extension,
Sans cela, comment aurait-il pu transporter d'énormes colonnes, les dresser, et élever au-des¬
sus d'elles les diverses parties de l'entablement? Ce n'est donc pas sans raison que Vitruve a
consacré un livre à une science qui est si nécessaire à l'art dont il traite.
On distingue deux espèces de MACHINES : les Machines Simples, que Vitruve appelle les Or¬
ganes, et les Machines Composées. Les Machines Simples sont au nombre de six; lesau tres
peuvent se réduire à celles-ci : le Levier, le Treuil, la Poulie, le Plan Incliné, le Coin et la
Vis. Ces six machines peuvent même se réduire à deux; le LEVIER et le PLAN INCLINÉ; car le
treuil et la poulie agissent comme le levier, et le coin et la vis agissent comme le plan incliné.
On appelle Machines Composées celles qui sont formées de plusieurs machines simples com¬
binées ensemble. Pour les inventer, il faut connaître la puissance des forces motrices, leur
nature, leurs lois et leurs effets ; on les combine avec les lois du mouvement et de l’équilibre,
Alors, avec le secours des mathématiques, on parvient à diriger les forces mouvantes et à
former les machines les plus ingénieuses. Nous avons conservé à cette science le nom qu’elle
avait chez les Anciens; nous l'appelons, comme eux, la science des mécaniques. Ils l'avaient
portée à une grande perfection dès les temps les plus reculés, si nous en jugeons d'après les
masses énormes qui composent les anciens temples de l'Egypte, de la Grèce et de la Sicile
il est certain que leur manière d'opérer était beaucoup plus simple que la nôtre.