LIVRE III.
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La Figure 3 représente овоаоену нуеуTt рAR NооMÉDE pour tracer la ligne que l'on ap¬
pelle le Premier Conchoide, et dont on peut se servir pour tracer la ligne de toutes les sortes de
diminutions des colonnes.
La Figure 4 représente L'INSTRUMENT INVENTÉ PAR PERRAULT pour tracer les grands cercles ; A, est
la plus grande roue attachée à l’axe marqué B, H, I.; l'autre roue, C, qui est plus petite, et qui
peut couler le long de l'axe et être arrêtée par la vis D sur le degré qui marque le diamêtre du
cercle de la circonférence duquel on veut décrire une portion. Ces roues ont chacune deux tran¬
chants, dont l’un est aigu pour marquer la ligne simple E; l'autre est dentelée et marque la ligne
ponctuée G. Les dents sont pour empêcher que la machine ne vacille lorsqu'on appuie sur l'axe,
pour faire qu’en roulant elle imprime ses ornières qui font les traces. H, I est l'échelle gravée
sur l’axe où sont les degrés qui marquent les toises, pieds et pouccs, que doit avoir le diamêtre
du cercle que l'on veut décrire; car, à mesure qu'on fait approcher la roue mobile C de l'extré-
mité I de l'axe, la machine décrit la portion d'un plus grand cercle, et on en voit la raison qui
est que ces deux roues représentent un cône tronqué dont la portion est celle d'un cône plus
long, à proportion que les roues sont plus éloignées l'une de l'autre; or, l'on sait que de deux
cones, qui ont une même base, celui dont le sommet est plus éloigné de la base, décrit, avec la
circonférence de sa base, un plus grand cercle, lorsqu'on le fait rouler sur une surface plane,
que ne le fait celui dont le sommet est plus proche de la base, et qui est plus court.
Les lettres de renvoi des figures 2 et 3 se rapportent aux explications que l'on trouve dans
les notes pages 113 et 114.
seulement comme lui étant simplement opposé, et en ce
sens, ce qui n'est point extrémité peutêtre appelé le mi¬
lieu ; car après avoir parlé de la diminution qui se fait
vers les extrémités, la suite du discours fait entendre lors¬
qu'il est parlé du renflement qui se fait au milieu, que
le milieu comprend tout l'espace qui est entre les ex¬
trémités. La pratique ordinaire fondée sur les observa¬
tions des ouvrages antiques est de faire ce renflement
au droit du tiers de la colonne, vers le bas; Léon Bap¬
tiste Alberti le met plus haut, car ayant divisé la
colonne en sept, il met le renflement à la troisième
partie , laissant les quatre qui restent au-dessus; en
sorte que le renflement est proche du milieu, suivant
le texte de Vitruve pris à la lettre.