II. Baiern gegen Oesterreich.
237
teutscher Kaiser den Schauplatz betreten, und durfte es
nicht ohne vorherigen Reichsschluß, wenn er nicht die Wahl¬
bedingungen brechen wollte, die er beschworen hat. Dem
Churfürsten, der an Edelmuth und Biedersinn von Keinem
übertroffen wird, kann man Wortbrüchigkeit gegen seinen
Kaiser nicht vorwerfen. Ihm, der wohl dem Publicum
eine Probe von der Wortbrüchigkeit Seines Kaisers geben
könnte, wenn er ein eigenhändiges Schreiben desselben vom
Jahr 1800 bekannt machen wollte, worin er Ihm für die
Dienste dankt, die Er seiner Armee durch zweimalige Ret¬
tung derselben geleistet hatte, und ihm feierlich die engste
unverbrüchlichste Freundschaft gelobte, zu deren Bestätigung
er kurz darnach zu Lüneville Baiern verlangte! *)
III.
Exposé de la conduite réciproque de la France
et de l'Autriche, depuis la paix de Luné¬
ville, lu par le ministre des relations exté¬
rieures, dans la Séance du Sénat du 23. Sept.
Toute l'Europe fait que, dans la guerre, au milieu
même des succès les plus signalés et les plus décisifs,
l'Empereur des Français n'a pas cessé de desirer la paix;
qu'il l'a souvent offerte à ses ennemis; qu'après les avoir
réduits à la recevoir comme un bienfait, il la leur a don-
née à des conditions qu'ils n'auraient pas osé se promet-
tre, et qui ont rendu sa modération non moins éclatan-
te que ses victoires. Il sent tout le prix de la gloire ac-
quise par les armes dans une guerre juste et nécessaire
mais il est une gloire plus douce et plus chère à son
Aber doch nicht ohne Ersatz!
H.
Staatsbibliothek
Max-Planck-Institut für