Staats=Archiv V. 19.
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Diese Handlungen von wegen der Großbrittannischen
Krone eingegangen sind.
Sind selbige aber als Gesandte, oder welches eben¬
en
dasselbe ist, als Mandatarii der Krone Englands anzuse¬
hen, so folget von selbst, daß sie auch von der jurisdictio¬
ne ordinaria des Orts, woselbst sie sich aufhalten, exi¬
miret und independent seyn müssen, allermaßen die Lehrer
des Bölker=Rechts dergleichen Jndependenz derer Gesand=
ten von solcher unumgänglichen Nothwendigkeit ansehen,
daß auch selbige nicht einmal als ein besonderes Privilegium,
oder, vermöge einer besondern Convention, unter die einan¬
der mit Gesandten beschickende Völker anzusehen, sondern
es aus der Natur und Beschaffenheit der Völker selbst her¬
fließe.
Vattel dans le Droit de Gens Tom. 2. Liv. 4
Chap. VIII. §. 92. p. 139.
lässet sich davon folgendergestalt vernehmen:
Il est vrai, que la loi naturelle doune aux hommes
le droit de réprimer et de punir ceux, qui leur sont
injure, et par conséquent elle donne aux souverains celui,
de punir un étranger — elle l' autorise à obliger
l'étranger de se conformer aux loix et de remplir fidèle¬
ment ce qu' il doit aux citoyens. Mais il n est pas
moins vray, que la même loi naturelle impose à tous
les souverains l' obligation de consentir aux choses,
sans les quelles les nations ne pourroient cultiver la so¬
ciété que la nature a établie entre elles, correspondre
ensemble, traiter de leurs affaires et ajuster leurs dif¬
ferendes. Or les ambassadeurs ou autres ministres pu¬
blics sont des instrumens nécessaires à l' entretien de
cette societé générale, de cette correspondance mu¬
tuelle des nations. Mais leur ministère ne peut attein¬
dre la fin, à la quelle il est destiné, s'il n'est muni
de toutes les prérogatives capables d' en assurer le suc¬
cès légitime de le faire exercer en toute sureté libre¬
ment et sidèlement.
Vorage
Staatsbibliothel
Max-Planck-Institut für
zu Berlin