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semblent avoir travaillé comme à l'envi pour laisser
un monument qui répondit à l'admirable description
qu’en fait Virgile du coup qu’il porta contre le che¬
val de bois, si fatal à la ville de Troye, et de sa
mort tragique. Laocoon était Prêtre de Neptune; il
allait lui sacrifier un Taureau, lorsque deux serpens
qui avaient traversé à la nage le bras de mer qui est
entre l’Isle de Tenedos, et le Continent, se saisissent
de ses deux fils, jeunes garçons présens au sacrifi¬
ce, ainsi que de Laocoon lui même, qu'ils déchire¬
rent cruellement. Si ce que Pline dit de ce groupe
est vrai, l’original avait été fait d’un seul bloc de
marbre
Le Sommeil; (dans le milieu du corridor) en
pierre de touche : il a deux grandes ailes, il tient
deux pavots et la corne des songes; il est placé sur
l'incription mortuaire à C. Telegenni; il y a derrière
cette inscription la porte de l'Enfer; en haut on voit
un bâton augural ou Lituus, et un preféricule, es¬
pèce d’'aiguiére qui servait à verser les libations dans
la patère, qui est sculptée au milieu.
Autel dédié aux Lares d'Auguste; à côté sont
deux figures couronnées, sous l'inscription, avec la
corne potorio et une patère: l'autre a un seau; En
face sont trois figures, et entre les deux, une Poule
qui becquette. Tous ont un grand voile sur la tête :
celui du milieu tient, de la droite, un Lituus (bâ¬
ton augural), à sa gauche une femme tient une pa¬
tère, et de la main gauche des fruits dans un vase.
L'inscription marque que ce marbre fut posé l'an
13. d'Auguste: c’était Antonin le pieux, sous le
consulat du Plautien Silvanus l'an 155. de J. C. Cet¬
