Full text: Tome III (3)

CHAPITRE I. 
quod aiunt solem, cum longius absit 
duit parce que, disent-ils, le soleil, 
abstantia quadam, non lucidis itineri¬ 
dès qu’il est éloigné au delà d’un cer¬ 
bus, errantia per easm sidera obscu¬ 
tain intervalle, les chemins n'étant 
rationis morationibus inpediri. 
plus éclairés, les planètes qui errent 
dans cet intervalle sont entravées par 
les obstacles de l’obscurité. 
28 Nobis vero non videtur : 
Pour nous, il ne parait point en être 
ainsi. 
Solis enim splendor, perspicibilis 
En effet, la splendeur du soleil est 
et patens sine ullis obscurationibus est 
perceptible et ouverte sans nulles ténè¬ 
per omnem mundum : ut etiam nobis 
bres dans l'univers entier : à ce point 
appareant cum facijulnt, hae stellae, 
que, même pour nous, ces planètes 
régressus et morationes. 
sont visibles lorsqu'elles font leurs 
rebroussements et arrêts. 
Ergo si, tantis intervallis, nostra 
Donc si, à de telles distances, notre 
species potest id animadvertere : quid 
vue peut faire cette constatation, com¬ 
ita, divinitatibus splendoribusque astro¬ 
ment, pour les divinités et les splen¬ 
rum, judicamus obscuritatsels obici 
deurs des astres, peut-on ainsi arguer 
de ténèbres? 
posse? 
Ergo potius ea ratio, nobis, consta¬ 
Donc, pour nous, la raison consis¬ 
bit quod : 
tera plutôt en ceci : 
29 Fervor, quemadmodum omnes res 
De même que l’ardeur attire toutes 
evocat et ad se ducit, ut etiam fructus 
choses et les amène à elle; de mênie 
e terra surgentes in altitudinem per 
que nous voyons, du fait de la chaleur, 
calorem videmus, non minus aquae 
les fruits surgir en sortant de la terre, 
vapores a fontibus ad nubes per arcus 
et de plus les vapeurs de l’eau s’élever 
vers les nues par les arcs(-en-ciel) : 
excitari : 
De la même manière, l’effort véhé¬ 
Eadem ratione, solis impetus vehe¬ 
ment du soleil, par des rayons dardés 
mens, frjadiis trigoni forma porrectis, 
dans le champ d'un triangle à côtés 
insequentes stellas ad se perducit; 
égaux, attire à lui les astres qui mar¬ 
et, antfe currentes', veluti refre¬ 
chent à sa suite ; et, refrénant et rete¬ 
nando retinendoque, non patitur pro¬ 
nant (ces astres) qui couraient de 
gredi : sed ad se regredi, nec 2 in 
l'avant, il ne leur permet pas de pour¬ 
alterius trigoni signso esse. 
suivre leur marche, mais (les force) à 
rétrograder vers lui et à ne pas être 
dans un signe d’un trigone autre (que 
le sien). 
1. Ed. Schneid. Sans corr. : « perducit tantae currentes ». 
2. Sans corr. : « regredi in alterius trigoni signum esse ». 
VITRUVE. — III.
	        
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