CHAPITEAU.
LE BALUSTRE ET L'ÉCHINE
Vu latéralement (pl. 16, fig. 1), le chapiteau présente un balustre
reliant l'une à l'autre les têtes des volutes.
Vitruve assimile le corps du balustre à un coussin — pulvinus,
serré en son milieu par une courroie ou baudrier — balteus;
Et les tranches des volutes, comparables aux rebords de « plan-
chettes » chantournées, semblent être ce qu’il appelle « axes » volu¬
tarum'.
Il assigne à ces « axes volutarum » une épaisseur au plus égale à «.
La pl. 15, fig. 2, montre la section médiane du balustre, le profil de
l'échine et la position du parement des volutes :
Parement des volutes. — En retraite de 1 1/2 « par rapport à l’arête
du tailloir?.
Tracé de l'échine. — L’échine doit faire saillie de « par rapport à
l'arête du tailloir : ce qui lui assigne un relief égal à sa hauteur, et
paraît impliquer un profil en quart de cercle.
Le tore ainsi engendré mordrait légèrement sur les têtes des volutes :
Sans doute ici, comme dans la plupart des chapiteaux existants, cette
irrégularité était éludée par l’artifice d’une palmette.
Section médiane du balustre. — Quant au profil du « balteus », il se
moule pour ainsi dire sur un cercle qui aurait pour rayon la corde de
l'échines.
Complément probable de ce tracé :
Vers le haut, une tangente issue du tailloir;
Vers le bas, une demi-circonférence laissant libre l’astragale du fût.
1. III v 43. — 2. III v 28. — 3. III v 42.