PROGÉDÉS DE CONSTRUCTION.
Et l'intervalle des massifs est rempli par un remblai damé ou, mieux
par des voûtes qui portent le carrelage.
FONDATIONS SOUS L'EAU
Les fondations sous l’eau s’exécutent soit à l’abri de batardeaux avec
ou sans épuisement, soit par échouage de blocs artificiels.
Vitruve envisage spécialement les fondations à la mer. Il admet.
dans le cas de fondations maçonnées à l’abri de batardeaux étanches.
des mortiers de chaux et sable ; pour les bétons coulés dans des enceintes
non étanches, il prescrit des mortiers de pouzzolane, à proportion de
2 de pouzzolane pour 1 de chaux fusée!.
d. — PROCÉDÉ PAR ÉPUISEMENT?
L'enceinte (pl. 5, fig. 3) consiste en une doublé paroi de pieux et
palplanches, avec garni intermédiaire en sacs remplis d'argile.
La membrure de pieux est « chaînée par des longrines », et l’écarte¬
ment des parois est maintenu par des entretoises.
L'extraction des eaux se fait à l’aide de vis d’Archimède ou de roues
d'épuisement.
Si le fond mis à nu manque de résistance, on procède comme dans
les cas de terrains vaseux : on cerne le sous-sol dans une enceinte de
palplanches jointives, et on l'affermit par des pilots à têtes novées dans
du charbon;
Puis la fondation s'’exécute comme un massif à parements d’appareil.
6. — PROCÉDÉ SANS ÉPUISEMENT
Si l'on renonce à l’épuisement, l’enceinte se réduit (fig. 2) à une
simple clôture de pieux et palplanches sans étanchéité.
On avive le fond à la drague à main
« rasstillum »; — et l'on
coule du béton jusqu’au niveau de l’eau.
1. VXII 9. — 2. VXII 26. — 3. V XII 10.