RÉSONATEURS DES THÉATRES.
JUSTIFICATION DE LA RÉGLE
Il suffit de jeter un coup d’œil sur le tableau pl. 93, pour saisir
l’esprit qui préside à ce système d’accentuation.
Tout se résume comme il suit :
Les notes sont accentuées à raison,
1° De leur importance dans l’ensemble de l’échelle;
2° De l'intérêt qu'elles présentent comme sons distinctifs des genres :
- SONITUS STANTES
C'est à titre de notes fondamentales, que les sonitus stantes sont
renforcés : Ils dessinent le cadre général sur lequel toutes les notes
s'échelonnent.
6. — SONITUS VAGANTES
Veut-on maintenant marquer la distinction des genres?
Pour l’Harmonique, point n’est besoin d’artifice : La présence de
quarts de tons est une caractéristique plus que suffisante;
Pour les deux autres genres, la distinction s’accusera en appelant,
pour chacun d’eux, l’attention sur les sonitus vagantes qui lui appar¬
tiennent en propre et constituent leurs caractéristiques :
Ainsi que le montre le tableau pl. 93, les sonitus vagantes les plus
graves sont communs au chromatique et au diatonique; ils n’ont rien
de caractéristique, et ne comportent point d’accent.
Tout autre est l’intérêt qui s’attache aux sonitus vagantes aigus : Ce
sont eux qui différencient le diatonique conjoint, du chromatique con¬
joint; le diatonique disjoint, du chromatique disjoint.
A raison de leur valeur caractéristique, les Grecs les qualifient
spécialement de « chromatiques », ou « diatoniques », et associent à
cette désignation le nom de la variété qu'elles caractérisent (« chroma¬
tique des conjoints », chromatique des disjoints » ; diatonique « des