PROPORTIONS DE LA FIGURE HUMAINE
Vitruve, cherchant à rattacher aux lois de la nature les relations de
grandeur que l’architecte établit entre les membres des édifices, nous a
transmis un « canon » — malheureusement incomplet — des propor¬
tions humaines.
Il revient à deux reprises sur la question'. Le passage le plus expli¬
cite’ fait une part aux relations géométriques, une part aux rapports
modulaires, et se résume par les tracés pl. 92.
CONDITIONS GÉOMÉTRIQUES?
Le corps humain est tour à tour envisagé sous le maximum de déve¬
loppement qu’il comporte, soit dans le sens longitudinal, soit dans le
sens transversal :
d.—Le maximum de développement transversal répond (pl. 92, fig. 2)
au diagramme A : les bras tendus horizontalement, et les mains
ouvertes.
Ainsi posée, la ligure est inscriptible dans un carré.
6. — Quant au maximum de développement longitudinal, il paraît
répondre au diagramme B : bras tendus verticalement, mains et pieds
allongés;
Alors la figure est inscriptible dans un cercle dont le centre est
l'ombilic.
1. I II 15; III 1 4-22. — 2. III 1 19-22.