Full text: Tome I (1)

GÉNÉRALITÉS. 
LES TYPES DE PROPORTIONS ET L'INITIATIVE DE L'ARCHITECTE 
Ces relations, Vitruve les définit pour chaque sorte d'édifice. 
Est-ce à dire qu’il prétende assujettir l’artiste à un formulaire ? Cc 
serait lui prêter une intention qu’il désavoue : 
Dans les ordonnances qu’'il décrit, il ne voit autre chose que des 
lypes généraux où se résume l’expérience des siècles; 
Dès qu’il se place sur le terrain des applications, non seulement il 
reconnaît à l’architecte le droit de modifier le type, mais il l'invile à 
user de ce droit en procédant « par retranchements ou augmentations »: 
chiffres ou diagrammes théoriques, tout doit être adapte. 
Une comparaison précisera sa pensée : 
Le statuaire observe un type abstrait, un canon des proportions 
humaines, mais ce type il le modifie suivant le caractère expressil 
qu'il a en vue; 
De même pour l’architecte : le type que Vitruve lui propose ni'est 
rien de plus qu’un thème normal, comportant des variations dont il le 
laisse juge. 
1. VI II 2, v 26; III m 71, v 11; V vI 52.
	        
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