ENTABLEMENT.
d. — « ...Oblongiores triglyphi : dimidia latitudine;
6. — « Quantum: dimidiatum est spatium... ».
CORNICHE
Vitruve, au chapitre des généralités historiques’, mentionne comme
usitée de son temps la corniche traditionnelle (pl. 24, fig. 2), où des
mutules inclinées rappellent les pièces rampantes d’une toiture :
« Fère, in operibus lapideis... mutuli inclinatis scalpturis defor¬
mantur ».
Le mot « fere » exclut l'idée d'une règle générale : Et en effet
cette disposition inclinée des mutules n’est point celle que Vitruve
adopte.
La corniche dont il analyse les détails se présente comme il suit
(pl. 21 et 23) :
TRACÉ
A la naissance, un gros cavet, « cymatium doricum » ;
Puis une brusque avancée, que Vitruve assimile à une tête, et dont
l'arête saillante représenterait « le menton ».
Sous cette tête proéminente : les mutules;
Le long du « menton » : une mouchette coupe-larme, « scotia »:
Au sommet : un second cavet, sur lequel reposent les chéneaux des
longs pans et du fronton.
Les mutules correspondent, axe pour axe, aux triglyphes, et portent
à leur face inférieure 3 rangées de 6 gouttes;
A l'aplomb des mutules, le dessous de la corniche se présente sous
l'aspect d’une bande allongée, à laquelle Vitruve donne le nom expressif
de « via ».
1. IV iI 35. — 2. IV II 15.