NOTES DU LIVRE III.
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d'une colonne d'avec le chapiteau, du chapiteau d'avec l'archi¬
trave, de l'architrave d'avec la frise, et de la grande cymaise
d'avec ce qu'elle soutient. On l'appelle généralement cymaise en
trançais, parce qu'elle est à la cime, au haut de chaque partie,
Les Grecs l'appelaient ouárov, pour sa figure, parce qu'en grec
oua signifie onde, et qu’il se trouve que la plupart des espèces
de cymaises sont comme ondulées, la doucine B (fig. 40) et le
talon D ayant une double courbure en onde, et le cavet C, de
même que l'échine ou quart de rond L, et l'astragale N, étant
aussi courbés.
87. — Per scamillos impares. Rien ne ressemble mieux à des
Fig. 41.
escabeaux que les pié¬
destaux particuliers
marqués III, dans la
fig. 41. Ces escabeaux
sont dits impares, c'est¬
à-dire faisant des iné
galités. De même aussi
le piédestal général et
continu B (fig. 42) re¬
présente un long banc
sur lequel plusieurs
colonnes sont assises.
La saillie de sa corni¬
che NN, et celle de sa
base LL, qui enferment son tronc BB enfoncé au milieu de ces
deux parties, lui don¬
Fig. 42.
nent la forme d'un
canal (alveolatus). Il
13r
n'en est pas de même
pour les piédestaux
recoupés; l'interrup¬
tion empêche que
cette cavité puisse res¬
B
sembler à un canal
Le Colysée , à Rome,
en offre un bel exem¬
ple. Toutes les co¬
lonnes ont leurs pié¬
destaux qui font sail¬
lie, dit de Bioul, et l'entablement est tout d'une venue sans
aucune interruption. Il est assez étonnant que tous ceux qui ont