LIVRE X.
A unenvieme delong am u n dehau alageur et un denidamnere aed unc huitéene Crin i.
partie. le Les mortaises du moulinet ont deux diametres & demy & un neuvième. Leur
profondeur est de deux diametres & demy & d'un neuvième: la largeur, d'un diametre &
demy. Les traversans avec les tenons ont dix diamêntres & un neuvieme de long, un dia¬
metr & demy &un neuviéme de large, & dix d'épais. La longueur des bras est de huit
diametres & demy, leur épaisseur vers le bas est d'une douzieme partie de diametre &
d'unehuitièeme; vers le haut : d'une troisiéme partie de diametre & dune huitiéme
" Leur courbure est de huit diametres. Il faut ainsi proportionner ces bras, & faire ensor¬
te, que si le chapiteau: est plus haut que la longueur des bras ne requiert, ce qui le fait
appeller /, Anatonumn, onles accourceisse, afin que cette elevation ou hauteur du chapi¬ dai tendeuet.
teau, qui est cause que les bras sont moins tendus, estant recompensee par l'accourcisses kehau.
10. LES MORTAISES. Presque tous les Exemplaires or
haut qui est presque double de celle du bout d'embas
Carchebi, qui est un mot barbare qui nem se trouve null
soit estre comme une massue dont le coup estoit foi
part. Barbaro met Tracheli, qui signifie les cous, & il en¬
seulement à proportion de la tension & de la roideut
tend que ce sont les bouts du moulinet qui tournent dans
mais aussi à proportion de la pesanteur du bout qui
les amarres
Laët met (archesia qui signihe des gobelets,
our les mortaises où l'on passe les leviers:
B. LEUR COURBURE. J'entens par la courbure des
que ces mortaises sont non seulement celles dar
bras, l'espace qui est depuis le chapiteau A, ou B, jusqu'à
quelles on passe les leviers du Moulinet, mais aussi la mor¬
lendroit CC, où estoit l'oreiller sur lequel je fur
taise du gros Roulleau d'embas, dans laquelle on passe le le¬
adoient & venoient fraper lorsqu il
vier qui sert à egaler la tension des deux arb
s. Au reste je
dus, & d'où on les tiroit pour les faire approcher du
croy qu' il faut entendre que la mesure qui est donnée sim
chapiteau en les courbant.
ment pour ces mortaises
appartenir à leur lonque
4. EST PLUS HAUT QUE LA LONGUEUR DES
parce que leurs deux autr
iensions, scavoir la largeut
AS NEREQUIERT. Bien que
je ne me sois pas pro¬
a profondeur sont specifiées.
posé de trouver du sei
fis dans tout ce qui est dit ici pour lex¬
ne fais point d'excuse au Lecteur de ce que j'abuse de
plication de la Catapulte, il y a neanmoins quelques en¬
ence en m'arrestant à éplucher avec un si grand loisir
droits où il semble que l'on y en entrevoit. Cet endroit per
ites ces choses; parce que je ne croy pas qu'il se rencon¬
devenir un des plus raisonnables, pourve
que l'on y co
tre personne à qui) aye besoin de me justifier
là dessus
rige peu de chose. I
tiora quàm e
Il ya, nam si capitula
asseuré que ceux qui ne sont point touchez d
latitudo, facta fuer
vint; Ce qui n'a point de sens; car on ne
la connoissance de l'antiquité qui ne fait jamais trouver tr
peut deviner à quoy se rapporte latitudo. Je crois qu'il faut
scrupuleuse & trop exacte la recherche des choses de certe
iire, nam si capitula altiora quam fert longitud
nature, n'en viendront jamais jusqu’à lire cet endroit.
chiorum) facta fuerint. Ce qui me fait faire cet
11. VERS LE BAS. C'est ainsi que j'explique in radice.
est qu'il s'agit de la longueur des bras, & non pas de leur
de mesme que je mets vers le haut pour in summo. Et c'est sur
largeur.
cet endroit que je fonde la conjecture que j'ai que les ar
15. ANATONUM. C'est ici à mon avis l'endroit de tout
bres ou bras de la Catapulte & de la Balliste estoient joint
le chapitre qui est le plus intelligible, & qui donne lieu à
l'un contre l'autre & dressez debout, afin d aller frap
entrevoir quelque ch
le reste : les Interpretes
semble le bout du javelot: pa
que ces mo
l'ont pourtant p
ué, ils estiment tous qu
& in summo ne scauroient sig
ier autre chose, & ne peu¬
rona & Cataton.
algaitien leron haut ou basg
es cordes
vent convenir à des bras tendu
à droit & à
plus ou moin
luës ren-
que tous les Interpretes l'ont e
endu. Join
dent quand on les touc
gueur de 12 piez que Vitruve leur donne, n'oblige point
fondez sur l'endroit du
à faire l'arbre de deux pieces,
puisqu'il est plus facile de re
mier chapitre du pre¬
touvrer un arbre de 28 piez dont cet arc
auroit esté fait
e, où il est dit que le
que de faire que des arbres tendus avec la force que ceux
ses qui tendent les bre
ci doivent avoir ne rompissent point la corde de l'arc
apultes doivent esti
grand effort qu'ils devoient faire en leur detente. Il n'
na, c'est-à-dir
non plus d'apparence que Vitruve qui a donné ici la me
ues si également
re de quantité de choses laquelle ne sçauroit estre
vent un mesme toi
peu d'importance, eust oublié de parler
la grosseui
es fait sonner. Mais
corde de cet arc, duquel mesme il ne f
D o
scune men tion.
ent que l'auteur en
verité neanmoins est que le mot de bra
as semble designer t
ici autre chose; & que le
situation dans ces arbres qui a quelque rapport à un ar¬
haut ou le bas qui apparem
parce que les deux parties de l'arcd'une Arbaleste sont con
ment est signifié par ano &
me ses bras estendus. Mais on peut dire que ces parties qu
cato qui composent les mot
E estoient appellées avec raison bras dans les Arbalestes
dont il s'agit, ne doiven
retenu le mesme nom dans les Catapultes qui ont peut
point esti
erpretez di
esté inventées depuis les Arbalestes ou Scorpions, & que c
haut ou du bas ton, mais d
nom n'a point esté changé à cause que ces parties ont le mê
la plus haute ou de la
me usag
e les bras des Arbalestes, car elles
poussent le
basse situation du
javelot de
lesme que les Arbalestes, bien qu
ie leur situa¬
comme si par an
tion & leur disposition soit differente. Je fonde encore cet¬
oit voulu dire ano
te conjecture sur Athenée qui a
le la Catapulte Euthyto-
cest-à-dire bandant
nos, c est-à dire à mon avis
ectatenditur, ou brachiis
ap; cato teinon
erectis, & non pas brachiis
rectis, parce que cela n'auroit
c'est-à-dire
ndant vers !
point de sens, les bras d'un arc n'estant jamais droits, mais
atatonum; le
toûjours courbez.
eau estant dit ban¬
LE HAUT DUNE TROISIEME PARTII
12. VEI
vers le haut, quand il est plus eloigné du moulinet &
lette pro
tion de la grosseur des bras fait beaucoup por
proche des arbres, ou bandant vers le bas, quand il et
confirmer l'opi nion que j'ai que les arbres frappoient le ja¬
contraire; ce qui fait que les arbres souffrent une plus
velot par leur bout d'enhaut: car cette grosseur du bout d'en
grande, ou une moindre tension, comme il se peut voir