pour amolir les Os.
mites ſe dilatoit auſſi & s’en al-
loit par deſſus les bords; car je les
trouvay beaucoup vuidées, mais
avec cette difference que dans
celle où êtoient les os de mou-
ton, la liqueur eſtoit une forte
gelée, quoy queles os ne fuſſent
pas encore attendris, ſinon en
quelques extremitez, & cette
gelée ne peſoit que {2/7} moins que
l’eau que j’y avois miſe; au lieu
que dans l’autre marmite les os
n’eſtoient point du tout amolis,
la liqueur point du tout gelée,
mais ſeulement un pe
[?]
u êpaiſſe,
& il y en avoit plus des {3/4} de per-
duë, quoy que cette marmitte
euſt les bords beaucoup plus
hauts que l’autre.
Cette experience me fit voir,
1°. Qu’il vaudroit toûjours mieux
faire proviſion d’os de mouton
que de bœuf.
[?]
2°, Que ce ſeroit