INTRODUCTION.
Mais il n’est aucun animal dont l'orga
nisation souple et délicate soit plus sus
ceptible d'être influencée par les causes
extérieures que l'homme. Celui qui habite
les sables brûlans de la zone Torride, est
entièrement différent de celui qui vit dans
les climats glacés des pôles. L'habitant des
plaines ne ressemble point à celui des
montagnes. Enfin il y a une si grande dis
tance entre l'homme de nature, vivant
presque seul et isolé, et celui de nos grandes
sociétés, qu'on seroit tenté de croire qu'ils
ne sont point de la même espèce. Si l'on
admire dans certaines circonstances son
perfectionnement, on n'est pas moins sur
pris, dans d'autres, de sa dégénération.
Ces phénomènes sont si intéressans pour
la connoissance de l'homme , que j'ai cru
devoir les exposer séparément.