ARCHITECTURE DE VITRUVE.
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Il faut avouer que nos ancêtres ne pouvaient rien faire de plus sage ni de plus
utile que de mettre par écrit leurs belles inventions ; car c'est ce qui nous en a
conservé la mémoire; et, il est arrivé que, chaque siècle ayant ajouté quelque chose
aux connaissances des siècles précédents, les arts et les sciences ont été portés
à la perfection où nous les voyons maintenant. On ne saurait donc avoir assez
de reconnaissance pour ceux qui ne nous ont point enlevé, par leur silence, les
belles connaissances qu’ils ont eues, mais qui ont pris le soin de les communiquer
à leurs descendants; car on aurait éternellement ignoré cequi s'est passé à Troie,
et nous ne saurions point quelles ont été les opinions de Thalès, de Démocrite,
d'Anaxagore, de Xénophane et de tous les autres philosophes, touchant les choses
naturelles, ni par quels préceptes Socrate, Platon, Aristote, Zénon, Epicure et
les autres, ont réglé les mœurs et toute la conduite de la vie ; enfin jamais nous
n'aurions entendu parler des actions de Crésus, d'Alexandre, de Darius, ni des
autres rois, si nos ancêtres n'eussent pris le soin d'écrire des livres qui con¬
servassent la mémoire de toutes ces choses pour en faire part à la postérité.
Mais, si ces grands personnages méritent beaucoup de louanges, il faut avouer
que l'on ne peut assez blâmer ceux qui ont dérobé leurs écrits pour en paraître
les auteurs, et que l'envie qui les a portés à vouloir supprimer les ouvrages d'au¬
trui pour s'en faire honneur demande quelque chose de plus que le blâme et
merite une punition très-sévère. L'on voit des exemples d'une telle punition
parmi les anciens, et je crois qu'il n'est pas hors de propos de rapporter ici quel
à été le jugement qui fut autrefois rendu contre ceux qui se trouvèrent coupables
d'un tel crime.
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